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Mes Confessions Intimes
Les parents et les études...
--> ...C'est parfois compliqué!
Je n'aurais jamais cru que mes parents pouvaient ne pas comprendre mes choix. Eux qui m'ont toujours appuyée, soutenue, encouragée, guidée, suivie... En fait, je les comprends. Oui, je peux parfaitement comprendre ce qu'ils peuvent et doivent ressentir. Mon parcours dans la vie n'a pas été des plus faciles et ils l'ont vécu avec moi, dans l'ensemble. C'est vrai que tout cela m'a privé de beaucoup de choses, d'une petite-enfance, d'une enfance, d'une adolescence....D'une jeunesse en fait. Et je peux comprendre, j'en suis même totalement consciente, qu'ils peuvent se dire: " Elle qui a déjà été privée de beaucoup de chose, qui a vécu dans un environnement médical, ca a été dur, elle veut encore se priver d'une vie normale parce qu'elle veut être médecin". Ou quelque chose du genre. Oui, voilà, le problème est là: JE VOUDRAIS FAIRE MEDECINE! Mes parents préféreraient que je fasse autre chose genre HEC ou une école d'ingénieur....Tout simplement parce que je "gagnerais deux fois plus pour la moitié du temps d'études". Et aussi parce que j'aurais "une vie stable, normale, rangée". Je ne veux pas faire médecine pour l'argent, pour le fric. Mon père lui, voit ça comme une sorte de fierté, un honneur, une sorte de prestige, d'ellitisme. Moi, non, je ne fais pas non plus médecine pour le prestige ou l'élite. C'est purement par passion et par vocation. Cela fait un peu plus de 10 ans que je souhaite faire médecine et je n'ai jamais démordu. Au départ, mes parents pensaient que ça me passerait mais je crois que c'était mal me connaître! Je suis archi motivée, j'ai vraiment envie de faire ça. La médecine, c'est ma vie, au sens propre comme au sens figuré je crois. Et je ne pense pas que ce soit le fait d'être dans un monde médical qui m'aie influencée à 100% dans ma décision, il y autre chose, la part humanitaire, le contact, le fait que ce soit un métier qui bouge, quelque chose de varié chaque jour, peu de routine, un don de soi, un enrichissement....Tout ça contribue à mes motivations, à l'envie que j'ai, ça la renforce. Ca correspond un peu à mon caractère, beaucoup même. Oui je sais, les études sont looooongues et dures, demandent un réel et important investissement personnel, pour le nombre d'années d'études et la charge de boulot; tu n'es pas formidablement bien payé...Tu ne peux guère avoir une vie de famille stable et bien rangée, surtout si tu bosses en hôpital. Tu es souvent de gardes donc parfois c'est les week ends et les jours fériés qui sucrent. Tu n'as peu de vacances et parfois tu es obligée de rester à l'hôpital durant les vacances, à cause des départs et défaut de personnel sinon, oblige. Du coup, peut-être que tu n'auras pas tous les 24, 25 et 31 décembre de libre soit parce que tu ne seras pas en vacances (24 et 31) soit parce que tu seras de garde (25). Idem pour le 1er janvier. Et c'est cela qui embête ma mère, le fait de ne pas pouvoir me voir souvent, de ne pas pouvoir passer toutes les fêtes en ma compagnie...Bon c'est vrai que pour mon chéri et mes gosses, ça sera compliqué. Je ne les verrais sûrement pas beaucoup en quantité mais la qualité n'en sera, je l'espère, que meilleure. Ma mère, au niveau médical, elle SATURE et je la comprends totalement, je peux ressentir ce qu'elle ressent et c'est normal. 15 ans d'une vie ce n'est pas rien et c'est vrai qu'être tout le temps en contact avec le monde hospitalier, c'est souvent dur et pesant...En plus, pour une mère, c'est dur de voir son enfant hospitalisé, avec tous ces problèmes. Elle dit qu'un enfant est la continuité de ses parents. C'est vrai. Un enfant fait partie du sang, de la chair d'une maman. Il fait partie d'elle. Alors, elle me dit qu'elle ne serait pas très bien si j'étais dans la médecine, ce serait dur pour elle...Et c'est normal. Mais cette fois, je ne serais pas en milieu médical de force, ce ne sera pas de la souffrance personnelle, ce sera de gré, je l'aurais choisit, j'en serais, sûrement, heureuse et épanouie. Je ferais de mon mieux pour les autres. D'accord, l'hôpital est le nid à microbe par excellence mais peut-être que, suivant la spé' que je choissirait, j'exercerais en libéral. Ce ne sera pas elle qui sera là dedans, mais moi. On est super proche cependant, quasiment une relation fusionnelle donc je peux comprendre...Après ce que j'ai vécu, ce qu'on a vécu ensemble, c'est dur pour elle d'accepter, de comprendre le fait que je sois encore prête à tant de sacrifice pour un métier qui n'offre pas des conditions de vie très agréable: stress, fatigue, salaire moyen, pression, beauooup de boulot...Et qui, de ce fait, me ferait sans doute passer à côté de certaines choses, déjà que je n'ai rien vécu de normal ou presque. Les années que j'aurais "de bien", je les passerais à bosser (études oblige) ou à travailler, à exercer. J'aurais des contraintes. Elle a du mal à admettre que je ne sois pas dégoutée par la médecine et que je trouve encore la force et l'envie de vivre, au quotidien, dans un hôpital. Oui, ils essaient de me dire la meilleure chose pour mon avenir et ils ont peut-être plus conscience que moi des responsabilités et vérités des métiers et me préviennent, m'avertissent, c'est leur rôle et ils ont raison de le faire. On ne pourra pas dire que je n'ai pas été prévenue et du coup, si je fais vraiment ça, le choix ne viendra que de moi et je devrais en assumer, toute seule, les conséquences et responsabilités. En plus du fait que voilà, je pense qu'il y a la question du est ce que j'en suis capable ou pas? Pour eux, enfin surtout ma mère, la réponse est non. " Et si tu te plantais", " Et si ça marchais pas en S", " C'est pas fait pour toi ça se trouve", " Tu rêves trop"....Voilà ce à quoi j'ai le droit. Doute perpétuel sur mes capacités. On ne me croit pas capable. Je veux bien admettre que médecine,c'est dur, je le réalise très bien. 80% d'échec en première année, de quoi en faire trembler plus d'un....Mais je ne me sens vraiment mais alors vraiment pas encouragée et soutenue, pas dans le bon sens du moins. Déjà l'an prochain et jusqu'au bac je vais avoir une pression monstre par mon père, ensuite en P1, ça peut faire pareil ou alors indifférence totale....Mon frère aussi, pareil, même pensée. Là où j'me sens le plus comprise, c'est auprès des personnes du milieu médical qui me suivent depuis des années et qui savent que je voudrais faire médecine. Ils ont été d'abord surpris (car eux aussi, que je veuille faire médecine après tant d'années de soucis médicaux, ça les surprends) puis ensuite ravis voire fiers. Ils m'encouragent et me soutiennent, même s'ils ne m'en parlent pas, ça se sent. Mon ostéopathe à même dit à ma mère que je serais un super médecin et tout et tout. Mais eux, c'est normal dans le fond, ils sont dans le milieu.... Après ça, il y a le fait de l'indépendance, de l'autonomie. Dans deux ans, serai-je assez autonome pour savoir me débrouiller dans Paris seule entre les métros, bus, RER....??? Serai-je assez mâture, mûre, prête à bosser beaucoup, à être autonome, à me gérer seule si jamais je dois avoir un appart'? Voici les questions que se pose ma mère. Je me les pose aussi mais je suis confiante et optimiste....Si c'est pour faire ce que j'aime, le métier que j'ai toujours voulu faire, celui dont je rêve finalement, je serais prête à soulever des montagnes!!! A chaque fois que je parle de médecine, j'ai le droit à un p'tit speech anti- le fait que je veuille faire médecine par ma mère. Ca se voit qu'elle n'est pas du tout emballée ni enchantée. Elle essaie de me faire changer de voie, de me dissuader. En même temps, elle m'expose la vraie difficulté des études et du métier mais ce n'est pas ça qui me fait peur. Niveau résistance physique, j'ai deux ans pour m'endurcir. Ca ira, ça va le faire. Elle aimerait que je trouve d'autres portes, d'autres issues, que je me renseigne sur d'autres professions....C'est vrai, à part médecine ou quelques autres spécialités médicales ou para-médicale, je n'ai rien envisagé d'autres....Simplement parce que je n'ai pas envie et parce qu'une fois que j'ai une idée en tête, je ne la lâche plus et je suis acharnée! Je voudrais bien moi faire HEC ou une école d'ingé ou même du droit encore faut-il que ça m'intéresse....A la limite faire Normal Sup' pour faire de la recherche, pourquoi pas. Mais il faut être un minimum motivé pour réussir et dans la médecine je le suis vraiment. C'est peut-être à mes risques et périls mais tant pis, j'assume. Qui ne tente rien à n'a rien et qui dit que je ne le regreterrait pas si je ne tentais pas? Si je loupe, j'aurais essayé et on verra par la suite. Ma mère est sûre que j'ai de nombreuses capacités, de grandes capacités qui me permettent de faire énormément de choses, ce n'est donc pas un problème. Il faut que je tente mais surtout il faut que j'y arrive. Je compte en parler avec mes parents, je pense que d'ici deux ans, ça réussira à passer. Mais je ne veux pas les brusquer parce que ça compliquerais les choses et créerait des conflits. Je ne veux pas de conflits à cause de mes études.Ma mère veut que je fasse un bilan de compétence dans un centre d'orientation, ça fait un qu'elle m'en parle, un an que je refuse et là j'ai accepté, pour lui faire plaisir surtout. Mais j'ai peur qu'ils me disent que je me suis trompée, que je vais me planter, que ce n'est pas pour moi....Non, je suis déterminée, bosseuse, motivée, volontaire. Persévérante aussi et d'ailleurs avec de la patience, du tact, de la persévérance, de la pédagogie je pense que j'arriverais à leur faire accepter. A prendre avec des pincettes les parents. Rester à leur écoute aussi, prendre en considération ce qu'ils nous disent. Ca aide à faire accepter la chose. Déjà, réussir S, je crois qu'ils en doute c'est pour cela que je veux réussir. Avoir mon bac ,avec mention, Bien minimum (objectif fixé par moi-même) puis ma P1, du premier coup si possible. (P1 = PCEM1= première année du Premier Cycle des Etudes Médicales). J'ai même faillit, une fois, céder et ne plus vouloir faire médecine juste pour éviter à ma mère une non-tranquilité, un mal-être. Elle m'a dit elle-même qu'elle ne savait pas si elle serait bien si je ferais médecine....Mais, en contrepartie, elle ne veut que mon bonheur....Et si mon bonheur c'était ça, c'était la médecine? Si j'étais heureuse et épanouie là dedans mon entourage ne le serait-il pas aussi? Ou alors préfère-t-il que je fasse un truc qui ne me plaise pas plus que ça? Mais c'est vrai que je n'ai pas envie que ma mère soit mal à cause de moi....C'est dur, des fois, pour les parents, d'accepter, de comprendre, d'encourager les choix de leurs enfants qui ne vont pas toujours dans le sens de leurs pensées, leurs envies, de ce qu'ils pensaient être le mieux pour eux. Non, je n'aurais pas une vie normale, j'ai toujours été originale, toujours eu une vie différente alors pourquoi changer? Mdr. Un planning, des horaires, ça peut peut-être s'amménager....Non, je vais en parler avec eux tout au long de ces deux ans, pas tous les jours, de temps en temps. Je vais leur faire comprendre mes motivations ( je leur en ai déjà touché quelques mots et mon pèfre a admis que c'était des très bonnes motivations), le pourquoi du comment, ce que je ressens pour la médecine, pourquoi j'ai cette envie là....Ecouter leurs avis et leurs conseils également, parce que c'est important. Je ne sais pas si, sur ce point là, ils iront un jour dans mon sens, ma mère surtout mais je pense qu'ils pourront au moins se faire à l'idée et ne plus tenter de me dissuader. Déjà, ma mère qui me dit sans cesse " Essaie déjà de passer en terminale..." et "Fait ton stage et on verra par la suite hein". Oui, parce que je vais faire un stage d'une semaine dans un hôpital grâce à quelqu'un que je "connais" et que je ne remercierais jamais assez. Et c'est cencé me dire si oui ou non je ferrais ça, mais personnellement, j'suis plus que confiante et optimiste. Ca me plaira, je pense, ça me renforcera dans mon idée, mon envie, je pense. Et ma mère, au contraire, attends que je lui dise que je change d'avis, que je ne veux plus faire médecine. Quand mon chir' lui a dit que je pouvais faire médecine elle a dit "Bon....". Ca veut tout dire. Mais je la comprends, vraiment, oui. Wait & See, mais je suis confiante. Ils comprendront parce que ce sont des parents géniaux et me font confiance. S'ils voient que je suis vraiment motivée, que je connais ce qui m'attends, que je veux vraiment faire ça et rien d'autre, que j'ai envie, que je réussis....Etc....Ils me suivront. Avec la parole, on arrange beaucoup de chose. Avec le temps aussi. Pour ça, réussir S et relativement haut la main. Puis la P1. Pour mon père, c'est une fierté, un honneur, quelque chose de voilà. J'aurais beaucoup de pression de sa part. Ma mère aussi je pense mais bon, pas de la même manière. Même mes copines de longue date ne comprennent et ne saissisent que difficilement tout ça. Mon entourage, comme ma grand-mère maternelle, trouve ça super. Les personnes du monde médical....C'est encore autre chose. Nous verrons bien mais j'y arriverais, j'en ai la certitude. C'est vraiment ça que je veux faire, je le sens, je le sais, je le vois. J'en ai la certitude. Je suis archi motivée et je vais tout faire pour convaincre, pour leur faire accepter tout ça, pas forcément pour qu'ils me suivent mais pour qu'ils ne me dissuadent plus, qu'ils ne contestent plus. Je leur fait confiance et je sais, un minimum, où je vais. Même si c'est vrai que je n'ai pas encore vécu les études de médecine, la P1 mais j'assume mes actes et leurs conséquences. J'ai confiance en eux, ils finiront pas me comprendre et me laisser aller où je veux aller parce que mon bonheur prime avant tout. Nous verrons bien mais ça va aller, ça va le faire, j'en suis sûre. Ca ne sera pas facile, sûrement, même pour les études mais ce n'est pas du tout infaisable, au contraire. J'ai un bon niveau sans faire grand chose pour le moment donc ça va aller avec un peu plus de travail en S et encore +++++++++ en médecine. J'y suis prête, pas de problème. Quand on aime et quand j'aime moi, je suis passionnée et voilà........De plus, j'ai la pêche, le moral, je suis positive, positive, enthousiaste et optimiste vis à vis de ça aussi. C'est le principal. Avec un peu de douceur et tout on va y arriver. Je les comprends, je réalise, je suis consciente de beaucoup de chose, c'est déjà pas mal pour aller dans leurs sens.....Pour ensite, qu'ils puissent aller dans le mien, peut-être....Et, même si ils ne vont pas dans le mien, je ferais la route que j'aurais envie de prendre, parce que c'est important et beaucoup mieux.. Et parce que si je ne le fais pas, je le regretterai, je m'en voudrais et il me manquerait quelque chose dans ma vie pour être bien je pense...Avoir tenté, au moins ça..Avec ou sans eux je ferais ma place au soleil mais je sais qu'ils me suivront et me comprendront, seront heureux pour moi et avec moi, un jour ou l'autre.....;) Désolée de la longueur, ça fait du bien d'en parler je trouve, même si c'est inutile d'en parler ici. Ca libère. Ecrit par Tiote-Puce, le Mercredi 21 Juillet 2004, 16:16 dans la rubrique "Days after Days".
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