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Mes Confessions Intimes
Pensées qui courrent et Etat d'esprit
J'ai des choses à dire mais je ne sais pas vraiment par où commencer, par quoi commencer et j'ai comme l'impression que cet article ne sera pas des plus organisé, que tout va partir dans tous les sens. Veuillez donc m'en excuser. Tout d'abord, je tiens à m'excuser de ne pas avoir plus écrit ces jours. Il est vrai que j'ai été chez ma nièce et ses parents 4 jours et sinon, la semaine dernière, depuis le 19 août, je ne savais trop quoi écrire, je n'en avais pas vraiment l'envie. Aujourd'hui oui parce que je me rends compte de beaucoup de choses et que j'ai besoin d'en parler, de les dire et généralement quand j'ai quelque chose à dire, sur le coeur, je l'écrit. Ce joueb c'est un peu comme une sorte de journal où je me parle à moi-même, je déverse ce que j'ai à dire et puis voilà. Ca libère quand même d'écrire.Il y a tellement de choses.... J'ai comme l'impression que beaucoup de pages de ma vie se sont tournées, les unes après les autres mais que ce n'est pas vraiment moi qui les aie écrites. La trame n'est pas de moi, c'est comme si mon histoire s'était calquée, par tranparence, sur une trame identique pour tous qui résume à peu près ce que devrais être la petite enfance, l'enfance, l'adolescence pour tout le monde...J'ai le sentiment que beaucoup de choses m'ont filés entre les doigts, bien que j'aie eu une vie très heureuse malgré tout et que je n'aie pas eu à me plaindre. Jusque là j'ai été différente, j'ai eu une vie différente, j'ai été un peu en marge, un peu originale par rapport aux autres et je dois avouer que ça me convennait bien. Je n'ai aucune envie de rentrer dans un moule, de rentrer dans le phénomène mouton de Panurges, non. Je ne veux pas leur ressembler, je ne veux pas ressembler aux ados de mon âge, aux filles de mon âge, je ne veux pas être comme eux, comme elles. Je suis bien dans ma différence, je n'ai pas envie de changer. Parce que c'est ça qui me fait peur, c'est de changer un jour. Je n'ai pas envie de changer, je veux rester comme je suis, comme j'ai toujours été. J'aimerai que la fille que j'étais avant cette opération soit la même après l'opération et soit la même après la libération. Le même comportement, le même caractère, les mêmes priorités, les mêmes intêrets et centres d'intêrets...Identique quoi. Oui, quelque part, je tiens absolument à garder une part d'enfant en moi et ça, de toute façon, je pense que je le garderai toujours, cette part d'enfant que je n'ai pas pu être mais qui vit à travers moi. En fait, ma peur de changer vient aussi peut-être du fait de la peur que j'ai de décevoir mes proches, ceux qui m'entourent, ceux que j'Aime et sans doute aussi de me décevoir moi. Et je n'ai pas envie de décevoir, je n'ai pas envie de me décevoir, j'en ai même peur. Décevoir c'est échouer et j'ai horreur des échecs, j'en ai même peur. Je ne m'autorise jamais aucun droit à l'erreur, à l'échec. Pour moi, changer en mal serait une erreur. Peut-être aussi que je ne veux pas changer, que je ne veux pas être comme tout le monde parce que je ne veux pas me sentir adolescente, comme n'importe quelle adolescente. En référence à la crise d'ado d'mon frère sûrement. Ca m'avait beaucoup fait souffrir, c'était violent et je ne veux pas. J'ai l'impression d'avoir sauté plusieurs caps. Par exemple, d'avoir sauter une partie de mon enfance, d'avoir sauter mon adolescence. Non, je ne me considère pas comme une adulte parce que je suis loin de l'être, je ne suis encore qu'une gamine qui ne connait rien à la vie mais je ne suis pas non plus totalement ados. Honnêtement, et ce n'est pas pour me vanter mais on me le dit aussi dans mon entourage, quand je regarde des jeunes de mon âge et que je me regarde ensuite je ne trouve vraiment pas que je leur ressemble, pas physiquement je parle hein mais généralement et plus en profondeur même. Donc je ne veux pas changer et j'ai très peur que ma libération me change. Avant j'y pensais mais moins parce que je trouvais ça encore trop abstrait parce qu'encore trop lointain mais là, c'est relativement bientôt et c'est flippant de se dire qu'on va sortir du tunnel, qu'on va voir la lumière du jour, qu'on sera donc complètement aveuglée, qu'on va naître finalement. Je me demande comment je vais aborder la chose mais je n'ai pas envie que cette liberté devienne une ivresse et que je m'y perde, que je ne me reconnaisse plus et que je me fasse peur. Ou pire que je ne sache pas, que je ne voie pas que je dérive, que je change, que je ne m'en rende pas compte et que personne ne fasse rien, ne dise rien, que personne ne tire le signal d'alarme pour me dire que je dérappe. Je souhaite rester sur les mêmes rails que j'ai toujours empruntés, fidèle à moi-même, à ce que je suis et à ce que j'ai été. Faut pas croire, j'suis très heureuse de trouver enfin ma liberté, de briser mes chaînes mais quand tu as vécu depuis ta naissance dans une cage, la liberté te fait peur parce que c'est quelque chose que tu ne connais pas. Je ne sais encore trop comment l'aborder et j'espère que j'arriverai à me sentir bien. J'aime la vie, j'adore la vie, je la croque à pleines dents, je mords dedans, je la prends telle qu'elle vient, chaque seconde de vie, je la vis au jour le jour et je m'imprègne de tous les tits plaisirs quotidiens qu'elle peut m'apporter et ils sont nombreux...Mais la vie, la vraie (avec Auchan xpldr), je ne la connais pas et elle me fait peur un peu. J'ai peur d'ouvrir mes ailes et de voler, de voler; de voler encore plus haut et de me brûler les ailes à vouloir trop toucher le soleil et à vouloir trop m'élever...."A trop vouloir s'élever on tombe". Je vis chaque seconde et je veux continuer de vivre chaque seconde comme si c'était la dernière, oui. C'est difficile de se faire à l'idée que ça y est, j'arrive au bout, ça parait si peu réel. Mais la peur de changer m'habite, je sais que je n'ai aucune raison de flipper parce que je n'ai, en soi, aucune raison de changer, en mal. Mais quand même, c'est là et ça reste là...JE VEUX RESTER LA MEME QUE CELLE QUE J'ETAIS ET QUE CELLE QUE JE SUIS!! C'est pas trop compliqué....Il suffit de suivre le même chemin, les mêmes rails, le même sillage que celui que j'ai toujours emprunté jusqu'a alors. On va faire en sorte que tout ira bien, je ne changerai pas et tout se passera bien. Ma liberté sera une réussite, il faut toujours penser positif! De toute façon, ma liberté ne peut pas être un échec! Changer c'est un mot qui me hante presque depuis quelques temps, j'en ai même pleuré hier matin. Je ne veux jamais être comme tout ceux de mon âge, je veux garder ma différence, ma marginalité, mon originalité....Avec mes "je veux", j'ai l'air d'une petite fille gâtée et prétencieuse, je sais, pourtant je ne le suis pas du tout. Il faut dire "j'aimerai" je sais mais j'ai vraiment envie de ne pas changer et de rester moi, de rester celle que je suis, celle que j'étais, de rester sur la même et unique voie que j'ai empruntée et sur laquelle je marche depuis ma naissance. Ce sera juste le paysage qui va changer, le chemin restera le même, sans doute ce même petit chemin de montagne, tortueux, escarpés, plus droit par endroit, plus raide par d'autres, plus lisses d'un côtés, avec quelques rochers ou quelques racines parfois sur le chemin, des endroits plus plats....Oui, le chemin dans la montagne c'est une bonne image, qui me corresponds beaucoup. Je n'ai pas envie d'une autoroute, c'est trop lisse, trop droit, trop rapide, ça serait trop facile. Je préfère quelque chose de plus naturel, de plus tortueux, de plus lent à gravir mais qui ne sois pas toujours plats, avec des embûches, des côtes, des virages tortueux, des rochers, des racines...Même quand tout cela sera fini je n'ai pas envie que tout soit facile parce que RIEN n'est facile. La vie n'est pas toute belle toute rose et elle est loin d'être un long fleuve tranquille...Il y a des rochers dans le fleuve, de la vases, des algues, il y a aussi beaucoup de courant parfois, des rapides et des immenses chutes. Ouais, moi pour une initiation, j'ai eu le goût du risque, j'ai commencé à avancer dans les rapides et les chutes du Niagara! Lol. Et pourtant je ne me suis pas noyée et j'ai toujours eu, plus ou moins on va dire pour ne pas faire trop la fille qui se la pète, la tête hors de l'eau. Mais maintenant je n'ai pas envie d'avancer toujours dans le plat, je veux des remoux quand même, des difficultés, du courant....Je sais, je suis difficile et compliquée mais essayez de me comprendre. J'ai jamais aimé quand les choses étaient trop faciles et quand tout me tombait tout cuit dans le bec. Je n'ai jamais aimé n'avoir qu'a claquer des doigts pour obtenir ce que je voulais, non. De toute, ça ne m'est jamais arrivé et ce n'est pas maintenant que ça commencera. Je crois que j'ai le goût de l'effort. Et c'est pour des millions de raisons, plus ou moins grandes, que je n'ai pas du tout envie de changer. Etre plus près des étoiles, du soleil, tout en gardant les pieds sur terre et la tête sur les épaules mais surtout rester la même TO BE THE SAME, la même que j'ai été, la même que je suis. A l'identique. Je ne m'autoriserait des changements que si, ceux-ci, sont positifs. Le reste, je l'affuble d'un non catégorique et irréversible. Dans un second temps, ces vacances en bordure toulousaine ne m'ont pas été vraiment bénéfiques. Disons qu'il y a eu pas mal d'embrouilles et que j'ai été quelques fois à la limite du pétage de câble avec envie de pleurer, j'étais vraiment limite. J'ai cependant essayé tant bien que mal de cacher ce que je pouvais ressentir sous une apparence "Soeur Sourire", me montrer forte, quoi qu'il arrive mais c'est vrai que parfois, ce n'était pas évident. En fait, le problème, ce n'est pas que je suis jalouse, non. J'Adore ma nièce, je l'Aime beaucoup et j'aimerai vraiment en être proche, avoir une bonne relation avec....Et d'un côté je crois qu'en ce moment, c'est ça le problème. Avec mon problème de santé je ne peux pas vraiment m'occuper de ma nièce, qui a tout juste un an, comme je le voudrai réellement, comme j'aimerai le faire. Je suis donc dans l'obligation de laisser mes parents s'occuper d'elle, je ne peux que la regarder, lui faire des bisous, lui parler et lui donner à manger quand ces parents le veulent bien...Et pousser la pousette, mais pas trop longtemps. Ca fait déjà pas mal mais c'est précisément cette impossibilité de m'occuper de ma crevette dorée qui me fait mal, ça me saoule, ça me ronge. J'ai l'impression de me sentir inutile, vraiment et ne pas pouvoir faire comme j'aurai envie c'est quelque chose que j'ai du mal à supporter. Ce n'est pas vraiment un échec mais bon. Du coup, je ne me sens pas vraiment à ma place, je me sens mal à l'aise. D'autant que, ils ne s'en rendent peut-être pas compte, mais quand on voit ma nièce, mes parents sont 100% sur ma nièce et ses parents. C'est tout à fait normal parce qu'on ne les voit pas vraiment souvent. Seulement, j'ai parfois l'impression d'être un fantôme, de ne pas vraiment exister, de perdre un peu ma place. Déjà que je ne sais pas où me mettre à cause du fait que je ne puisse pas m'occuper de ma nièce, que c'est difficile pour moi et que j'en souffre....Se rajoute à cela les embrouilles avec mon frangin, son comportement....J'ai essayé de faire des efforts, j'ai pris beaucoup sur moi, j'ai fermé ma gueule bien souvent mais y'a des fois où ça a quand même péter, pour des conneries et comme d'hab, selon lui, c'est de ma faute! Je me suis donc pas mal isolée durant ces 4 jours, dans la chambre, à lire. J'avais un bouquin très prenant, ça ne m'a pas dérangée mais on me l'a tout de même reprocher de ne pas être présente. Ce qui fait que oui, je regrette, je me le repproche et je culpabilse de ne pas avoir été à la hauteur, de ne pas avoir répondu aux attentes, de ne pas avoir été top, de ne pas avoir eu un super comportement, de ne pas avoir été plus présente, de ne pas avoir plus profiter.....Oui, je culpabilise beaucoup et pour rien mais c'est dans mon caractère. Je ne sais pas vraiment de quoi ça vient mais d'un côté, c'est bien, ça peut mettre des coups de pieds au cul. Enfin bref, pas très optimiste cet article, ça ne me ressemble pas du tout. J'aime pas ça, article-poubelle. Lol. J'aurai encore des choses à dire mais non, lol, plus tard. Ecrit par Tiote-Puce, le Samedi 28 Août 2004, 15:08 dans la rubrique "Days after Days".
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à 19:02